Fantasy & Fantastique

Les Mondes d’Ewilan ; Tome 3 : Les tentacules du mal de Pierre Bottero

Les Mondes d’Ewilan ; Tome 3 : Les tentacules du mal de Pierre Bottero

Editions Rageot – 399 Pages

Quatrième de couverture :

« Un frisson d’angoisse parcourut le dos d’Ewilan.
– L’Appel Final mérite des jeux extraordinaires, peuple de Valingaï, poursuivit Baaldoub. Je t’ai donc concocté un programme éblouissant, un programme sanglant, un programme à ta mesure! »

Avis personnel :

Ce dernier tome clôt la trilogie et répond à beaucoup de questions, déjà présentes dans la trilogie La Quête d’Ewilan. Dans le deuxième tome, L’Œil d’Otolep, nous quittions nos amis alors qu’ils venaient de découvrir ce qu’était la Méduse. Nommée Ahmour, les Valinguites en font le culte. Peuple sanguinaire, propre à l’expansion, il fait peur aux autres cités. Gwendavir n’est pas le seul endroit peuplé d’êtes vivants. Après la Mer des Brumes, diverses cités existent. Chacune a ses propres coutumes et bien que les cités ne vivent pas dans une parfaite harmonie, les guerres ne sont pas destructrices. Pourtant, tout a changé depuis l’apparition d’Ahmour. La cité de Valingaï était déjà sujette à la violence mais avec l’apparition de cette créature, elle veut désormais d’exterminer les autres cités et de régner en maître.

Cette aventure nous permet de découvrir de nouvelles facettes du monde de Gwendalavir. Ce nouveau monde apporte ses propres peuples avec leurs coutumes et conceptions de la vie ainsi que des animaux tous plus étranges les uns que les autres. Il y a aussi une nouvelle forme de dessin dont nous avions déjà eu un aperçu avec Illian. Nos héros, en route pour Valingaï, arrivent d’abord à Hurindaï. C’est une cité qu’on prend plaisir à découvrir même si tout se passe trop rapidement en raison des ennemis qui approchent. Il est par contre dommage qu’on n’en sache pas beaucoup sur ce nouveau monde. Nous n’explorons que deux peuples, très différents l’un de l’autre, et nous n’en savons finalement que très peu sur eux. Nous faisons aussi la connaissance des Fils du Vent : les Haïnouks. Ils sont un peuple prônant la liberté, vivant dans les airs en voyageant continuellement. Le monde imaginé est très crédible, réellement vivant. J’espère en apprendre plus dans d’autres trilogies.

Notre troupe de héros est composée d’un assez grand nombre de personnes. Tout d’abord, Edwin, le chef de l’expédition. Toujours égal à lui-même, il s’ouvrira cependant un peu plus au court de l’expédition. Ellana, marchombre de grand talent, Salim, son apprenti, et Ewilan font évidemment partis du voyage. Maître Duom, même s’il n’est pas toujours très présent dans cette aventure, apporte pourtant un soutien efficace. Artis Valpierre, rêveur timide, apporte aussi une aide très précieuse et a finit par trouver sa place dans le groupe. S’ajoutent à ces héros : Bjorn, chevalier au grand cœur, Siam, maniant le sabre à la perfection, et Mathieu, frère d’Ewilan qui n’apparaît pas sous son meilleur jour dans cette aventure. Et sans oublier Illian, petit garçon originaire de Valingaï, que nos héros sont chargés de ramener chez lui. D’adorable dans le deuxième tome, il se montre ici beaucoup plus violent.

La Méduse bloque toujours l’Imagination et tente de se matérialiser dans le monde de Gwendalavir. Les élèves de l’Académie d’Al-Jeit, guidés par Liven, feront tout ce qui est en leur pouvoir pour contrer cette menace. Ils montrent un fort esprit d’équipe et que les jeunes ont aussi leur mot à dire dans cette bataille, étant plus efficaces que les professeurs en apportant une solution. Un autre personnage légendaire fait son apparition dans le roman. Il s’agit d’Ellundril Chariakin, une marchombre âgée de quelques centaines d’années et qui est très puissante. Voici une citation montrant bien le personnage qu’elle est, lorsqu’elle s’adresse à Ewilan :

Je suis une marchombre, fillette, et ma vie n’obéit ni à un vieux grimoire ni à un lac. J’ouvre les chemins et le destin se plie devant ma liberté.

Ce tome-ci est un condensé d’actions, il y a très peu de répit. Pierre Bottero parvient pourtant à ajouter tout en finesse des moments plein de sentiments. Certains personnages doutent tandis que d’autres se rebellent. Ewilan se retrouve face à son destin et elle peut choisir ; on a toujours le choix. Par contre, je trouve que le dénouement est un petit peu accommodant, le problème se résout facilement  pour épargner des vies. C’est vrai qu’il y a eu des pertes très lourdes, de personnages très attachants. Chaque personne de groupe est très importante et ils sont tous plus extraordinaires les uns que les autres. On est attaché à tous depuis la première trilogie mettant en scène le monde de Gwendalavir.

Le style de Bottero est toujours aussi poétique, porteur d’émotions. La lecture est très fluide et il est quasiment impossible de lâcher le livre. Des thèmes profonds sont abordés derrière le récit comme le respect de la nature et des autres. La fin ouverte du livre donnent un sentiment de liberté qui correspond tout à fait à l’esprit de la série.

En résumé :

Ce dernier tome apporte les réponses à nos questions et conclut de manière magistrale. Il est difficile de quitter nos héros mais on sait que tout ira bien pour eux. En bref, une série géniale à lire absolument !

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6 réflexions au sujet de “Les Mondes d’Ewilan ; Tome 3 : Les tentacules du mal de Pierre Bottero”

  1. J’ai hâte de découvrir ce livre 🙂
    J’ai lu le premier tome plusieurs fois, mais je n’ai, jusqu’à présent, pas eu l’occasion d’avancer un peu plus dans cette histoire !

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