Mangas, Manwhas, etc

Check Me up ! [Tome 1] de Maki Enjoji

Titre original : 恋はつづくよどこまでも / Koi Wa Tsudukuyo Dokomademo
Séries terminée en 7 tomes – 2016
Tome 1 : Juin 2019
Editions Kaze – Shôjo
Editeur VO : Shôgakukan – Josei
Traduction de Sonia Verschueren

Présentation de l’éditeur :

J’ai travaillé si dur dans l’espoir de revoir l’homme de mes rêves… Ai-je pu me tromper à ce point ?
Après cinq ans d’amour à sens unique, Nanase Sakura va enfin revoir celui qui lui a inspiré sa vocation d’infirmière ! Engagée dans le même hôpital que le beau médecin qui a bouleversé sa vie, elle déchante rapidement lorsqu’elle découvre sa vraie personnalité. Craint par presque tout le corps médical, le Dr Kairi Tendô ressemble plus à un démon qu’à un prince charmant…

Avis personnel :

Je découvre Maki Enjoji avec ce titre même si sa série Happy Marriage ?! fait partie de ma wishlist depuis un petit moment. J’apprécie toujours de lire ou regarder des comédies romantiques et celle-ci est sympathique.

Lorsqu’elle était lycéenne, Nanase Sakura est venue en aide à une personne en détresse. Toutefois, elle était bien trop secouée pour pouvoir faire ce qu’il fallait. Heureusement, un beau et jeune médecin est venu à son secours. Coup de foudre immédiat ! Elle décide alors de devenir infirmière pour pouvoir le revoir et lui avouer ses sentiments. Cependant, lorsqu’elle le retrouve cinq ans plus tard, Kaïri Tendo a une personnalité à l’opposé de ce qu’elle imaginait et elle se prend un râteau phénoménal.

Sakura est déçue de son attitude et même si elle est un peu perdue quant à son avenir dans cet hôpital, elle retrouve vite son aplomb. Sa vocation est peut-être née dans de mauvaises conditions mais elle a étudié pendant de longues années pour obtenir son diplôme. Elle a du répondant et si le personnel médical craint le médecin et n’ose s’opposer à lui, ce n’est pas le cas de Sakura. Elle a perdu cinq années à l’aimer mais elle ne va pas gâcher son futur à cause de lui.

Kaïri Tendo est difficile à cerner. Il est jugé exécrable par le personnel hospitalier car il se comporte comme un tyran et peut se montrer violent dans ses paroles avec autrui. Pourtant, il se montre très attentionné envers ses patients. Par ailleurs, si ces premiers contacts avec Sakura sont brusques, il fera aussi attention à elle à plusieurs reprises.

Le titre s’intéresse à la relation naissante entre Sakura et Tendô. Si elle est partie sur de mauvaises bases, ils vont apprendre à travailler ensemble ou plutôt Sakura va être aux ordres de Tendô. En effet, celui-ci se sait en position de force – il est son subordonné – et il l’utilise dans son lieu de travail mais pas forcément pour des raisons professionnelles. Si le concept de base est un peu cliché si ce n’est ridicule – qui aimerait une personne pendant cinq années après une brève rencontre sans jamais la revoir pendant tout ce temps-là ? – il sert seulement à lancer l’histoire. En effet, le récit s’intéresse aussi à la naissance de la passion de Sakura pour son métier et c’est dans l’exercice de celui-ci que les deux héros vont se côtoyer quotidiennement. Chaque chapitre permet de voir un patient différent.

J’ai eu soudain peur… j’ai pris conscience que des gens mouraient autour de moi…

Elle s’est lancée dans ce métier par amour mais sans avoir conscience de la dureté de ce métier. Ce n’est qu’en voyant des patients mourir auxquels elle s’était attachée, des enfants malades, etc., qu’elle va s’endurcir. Sa remise en question est réaliste et elle trouve du soutien notamment en Tendô. Lors de sa formation, elle travaille dans plusieurs services de l’hôpital – la plupart sont éclipsés – et bien évidemment elle va choisir celui où travaille Tendô puisqu’il lui a promis de l’aider.

Comme par hasard, les deux protagonistes habitent sur le même palier d’immeuble ce qui va leur permettre de nouer des relations plus étroites. Du fait de la personnalité changeante de Tendô, Sakura ne sait pas vraiment où elle en est de ses sentiments pour lui. Il est certain qu’elle lui voue du respect mais est-ce qu’elle l’aime toujours ? La réalité lui permettra de l’aimer pour qui il est réellement et non pour l’image d’un prince charmant qu’elle a eu de lui pendant de nombreuses années.

J’aime beaucoup le style graphique de l’auteure. Les illustrations sont expressives et agréables à regarder. Les décors sont très sommaires, l’attention étant prêtée aux personnages.

En résumé :

Si cette comédie romantique ne révolutionnera pas le genre, elle est légère et agréable à suivre, et c’est tout ce que j’en espère.

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Mangas, Manwhas, etc

Errance de Inio Asano

Titre original : Reiraku – 零落
Oneshot – 15 mars 2019
Editions Kana – Seinen
Editeur VO : Shôgakukan
Traduction de Thibaud Esbief

Présentation de l’éditeur :

Le mangaka Kaoru Fukazawa vient de terminer un manga qui a eu son petit succès et qui lui a demandé beaucoup d’énergie. Mais voilà qu’il sombre dans le doute et l’incertitude ! Qu’a-t-il envie de dessiner à présent !? Doit-il choisir de se lancer dans un manga qui va se vendre, ce que son éditeur le pousse à faire, ou dans un projet plus personnel qui lui tient à cœur ?
Mais, au fond, a-t-il encore vraiment quelque chose à dire par le biais de ses mangas !? Voici un récit qui illustre une crise existentielle, qui questionne chacun sur le sens qu’on donne à son existence et où se devinent, en filigrane, les interrogations d’Inio Asano face à son propre travail de création. Bouleversant et passionnant !

Avis personnel :

Cela faisait un petit moment que je voulais découvrir le travail du mangaka Inio Asano, notamment Solanin. J’ai profité de la sortie récente de ce oneshot pour le faire puisque le sujet m’intéressait. Dans Errance, un auteur de manga s’interroge sur son devenir et les raisons qui le font créer une histoire.

Le livre est un très bel objet publié dans la collection « Made In » de Kana. Avec un format de 14×21 cm, une couverture épaisse et un papier de qualité, il est très agréable à lire mais il pèse toutefois son poids. L’impression est tout aussi qualitative, j’ai notamment apprécié les six premières pages en couleur sur papier glacé. La couverture m’a tout de suite attirée avec ces taches de lumière ressortant sur fond noir. Il s’agit d’un paysage de route en ville, la nuit, où beaucoup de lumières sont discernables mais en cacophonie par leur trop grande et forte présence. Elles apparaissent donc floues. Un bandeau en noir, rouge et blanc présente le protagoniste et le synopsis du manga.

J’ai particulièrement apprécié le style graphique de l’auteur. Les paysages et décors sont extrêmement travaillés, avec une précision dans le moindre détail. Les personnages sont aussi très réalistes, avec des identités propres à chacun. L’expressivité est fine, leurs émotions se lisent clairement sur leur visage.

L’histoire m’a toutefois moins convaincue. Kaoru Fukuzawa est un mangaka populaire dont la série phare vient de se terminer. Il s’est donné à fond pendant des années dans son travail mais maintenant que son manga est terminé, il ne sait pas comment envisager la suite. Il est complètement désabusé, il ne sait pas ce qu’il veut dessiner comme prochaine série et il n’éprouve que du dédain pour les mangas populaires qui ne racontent rien d’essentiel. Sa crise existentielle se prolonge aussi dans sa vie personnelle. Ne créant rien, il passe son temps libre avec des prostituées. Marié à une éditrice qui comme lui ne vit que pour son travail, il demande le divorce. Si l’intrigue est intéressante, le protagoniste est détestable et ses actions m’ont beaucoup dérangée lors de la lecture, jusqu’à son apogée lorsqu’il tente de violer sa femme. Toute personne peut être en proie au doute et la remise en question de Kaoru est bien traitée. Autrefois passionné par son métier, il pose aujourd’hui un regard cynique sur le manga. Cela ne serait pas un problème si Kaoru n’était pas si imbu de sa personne dès les premières pages.

La liberté n’est pas un but à atteindre, c’est un moyen.

Kaoru est en quête d’une liberté qu’il pensait acquérir en s’épuisant dans son travail mais il réalise que ce n’était en fait qu’une illusion. Le portrait qui est dressé de lui est fait de manière réaliste. Si Kaoru m’a semblé antipathique, car il est égoïste et ne se remet jamais en question, ses observations ne sont pas dénuées de véracité. Le dénouement est un peu flou, évoquant peut-être une ouverte positive mais rien n’est moins sûr. Le ton de l’œuvre en général est donc plutôt sombre avec un discours sur la société tout aussi noir.

En résumé :

Inio Asano décrit de manière percutante les travers de la société japonaise à travers le questionnement du métier de mangaka. Dommage que son personnage principal soit si antipathique puisque cela a gêné ma lecture. Cependant, cela ne m’empêchera de repenser à cette histoire.

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« Pour marcher sur l’eau, visualisez une prairie. »

Spiritual Princess [Tome 2] de Nao Iwamoto

Titre original : Machi de Uwasa no Tengu no ko
Série terminée en 12 tomes
Editions Kazé – Shôjo
Editeur VO : Shôgakukan
Prépublication : Flowers

Quatrième de couverture :

Takeru a accepté de sortir avec Akihime ! Stupéfaite, puis ravie, la lycéenne n’a plus qu’une hâte : passer du temps en tête à tête avec lui. Hélas, son père requiert sa présence au mont Ryokuhô pour une grande journée d’initiation au Shugendô, l’empêchant ainsi d’avoir un rendez-vous en amoureux… Pour passer du temps avec son bien-aimé, il va lui falloir persévérer !

Avis personnel :

J’avais beaucoup aimé l’univers mis en place dans le premier tome et j’ai été ravie de découvrir la suite. Comme précédemment, l’édition est de bonne qualité (papier, traduction…). Je n’avais pas remarqué un détail sur la jaquette mais sur le dos de celle-ci, tout en bas, on peut voir un masque de tengu. Ils sont différents d’un volume à l’autre. J’aime beaucoup cette petite originalité. L’illustration de couverture se passe en milieu scolaire où l’on peut remarquer Akihime et ses amis qui espionnent leur cher Takeru en train de caresser un chat. Qui ne succomberait pas à un chaton et à un joli garçon ?

Dans ce volume, Akihime est désormais en couple avec Takeru. Si la jeune fille est amoureuse de lui, le jeune homme ne partage pas encore ses sentiments même s’il se sent bien avec elle. Akihime est bien décidée à passer du temps avec lui pour qu’il ressente pour elle plus que de l’amitié. Ses plans sont toutefois contrariés par sa nature de tengu. En effet, elle doit assister son père pour préparer la journée d’initiation au Shugendô ayant lieu au mont Ryokuhô. Cependant, elle est toujours entourée de ses amis qui la soutiennent. Si tout ce qu’elle imaginait avec Takeru ne se passe pas comme prévu, cette journée sera toutefois l’occasion de développer leur relation. Le mystère qui semblait entourer le jeune homme est révélé rapidement : le père de Akihime a promis de protéger sa famille jusqu’à la dernière génération. Cela concerne donc la relation entre Akihime et Takeru et fait douter la jeune fille sur la véritable raison de Takeru de sortir avec elle. Toutefois, les deux jeunes gens parlent calmement de la situation. J’apprécie beaucoup la nature franche d’Akihime. Bien qu’elle ait des doutes, si elle a quelque chose à dire, elle ne laisse pas prétendre que tout va bien. Elle n’hésite d’ailleurs pas à prendre les devants si elle souhaite quelque chose (que Takeru la raccompagne chez elle par exemple). Leur relation amoureuse dispose de dix volumes supplémentaires pour se développer alors ils ont le temps de se découvrir réellement. En effet, Akihime a beau aimer Takeru depuis très longtemps, elle apprend de nouvelles choses sur lui maintenant qu’elle le côtoie réellement.

Le lecteur apprend lui aussi quelques détails sur les personnages. J’ai beaucoup aimé les petites conversations anodines comme d’autres plus profondes. Par exemple, les rayons que les personnages aiment dans les magasins de bricolage. Si le premier tome était une introduction avec plein d’informations sur l’univers folklorique et les différents personnages, le lecteur n’est pas dépaysagé dans le deuxième. Il a l’impression de faire partie de celui-ci et de simplement retrouver son groupe d’amis.

Ce tome-ci se passe principalement dans la montagne et diverses divinités sont présentes. Shun dont le rêve est de devenir tengu prend à cœur ses responsabilités. Son quotidien montagnard est naturel pour lui. S’il est inscrit dans le même lycée qu’Akihime parce que son père lui a demandé de veiller sur elle, il est attentif à elle car il a de l’affection (amour ?) pour elle. Il a grandi avec Akihime et tous les deux s’entendent très bien. Je ne sais pas si leur relation va évoluer par la suite. Shun n’a que l’objectif de devenir tengu en tête et le reste semble être moins important. Il est toutefois quelqu’un de prévoyant et d’amical comme le montre les différents amis qu’il s’est fait au lycée et qui recherchent sa compagnie.

Un nouveau personnage est introduit et il m’est encore difficile de le cerner. Momiji est une jeune fille fluette qui suit une formation de tengu comme Shun et qui va s’installer au mont Ryokuhô pendant un certain moment. Risque-t-elle de devenir une rivale pour Akihime ? Pour le moment, elle lui prodigue des conseils pour renforcer ses pouvoirs et ne pas subir d’effets néfastes si elle s’éloigne de la montagne dont elle tire ses pouvoirs. Akihime rêve toujours d’être une simple humaine et de pouvoir agir en tant que telle, par exemple, en allant voir la mer.

Je suis ravie de voir que ce tome a approfondi l’univers des tengu en explicitant diverses coutumes. Je pense que la suite va continuer d’explorer ce monde folklorique tout en suivant Akihime. Comme dans le tome précédent, les illustrations ne m’ont pas toutes convaincues. Toutefois, j’ai trouvé le design des personnages plus soigné à certains moments. Le volume contient à nouveau beaucoup de texte et d’informations et je l’ai lu en une bonne heure.

En résumé :

J’ai été ravie de retrouver cet univers folklorique et ses personnages sympathiques.

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« Pourquoi faut-il toujours que des choses aussi simples me semblent hors de portée ?

Spiritual Princess [Tome 1] de Nao Iwamoto

Titre original : Machi de Uwasa no Tengu no ko
Série terminée en 12 tomes
Editions Kazé – Shôjo
Editeur VO : Shôgakukan
Prépublication : Flowers
Publié en France par Pika

Quatrième de couverture :

Akihime a beau être la fille d’un tengu, un demi-dieu reclus sur sa montagne, elle vit parmi les humains avec sa mère et se réjouit de faire bientôt sa rentrée au lycée. Ce qui n’est pas le cas de Shun, son ami d’enfance, déterminé à devenir un tengu grâce à l’aide du père d’Akihime.Ces deux derniers aimeraient que la jeune fille prenne son destin de princesse spirituelle un peu plus au sérieux… Mais c’est Takeru, son charmant camarade de classe, qui occupe toutes ses pensées !

Avis personnel :

Premier manga de l’auteure publié en France, Spiritual Princess a remporté plusieurs prix : Prix Flower Comic (2004), Prix du Meilleur shôjô au Grand Prix Shogakukan (2009) et Prix des Libraires (2017). Pourtant je n’en ai pas vraiment entendu parler dans la petite blogosphère que je suis, cependant le titre m’a intriguée lorsque j’ai recherché les nouveautés de Kaze. C’est au final une jolie découverte.

Pour commencer, quelques mots sur l’édition. Cela faisait longtemps que je n’avais pas acheté un titre de Kaze alors je ne peux pas comparer avec des éditions récentes mais j’apprécie beaucoup que le nombre de tomes total soit indiqué. Le volume est de bonne qualité : le papier est souple, les textes sont lisibles et les onomatopées originales sont laissées avec une traduction à côté. Sous la jaquette colorée ne se cache qu’une couverture normale avec le titre du manga ; j’aime avoir de petites surprises avec des illustrations (strip, croquis…). A l’intérieur se trouvent les sept premiers chapitres de Spiritual Princess, une courte nouvelle de la mangaka intitulée Tiens-moi la main ainsi qu’une postface. A l’ouverture du manga, le lecteur peut découvrir quelques informations sur l’auteure ainsi qu’un message de sa part. Même si les renseignements ne sont généralement pas utiles, j’apprécie d’avoir ces apartés, notamment dans le volume même s’il n’y a pas ici. Nao Iwamoto semble beaucoup apprécier la nourriture et elle m’a donné faim en citant ses plats favoris tels que le riz grillé aux fruits de mer ou les gyozas.

Akihime est une jeune fille atypique. Sa mère, qui l’a élevée, est une humaine, tandis que son père est un tengu, demi-dieu vivant sur la montagne et protégeant un sanctuaire. Son père aimerait qu’elle prenne sa succession mais Akihime est bien décidée à mener une vie normale de lycéenne, notamment parce qu’elle est amoureuse de son camarade de classe Takeru. La relation entre Akihime et son père n’est pas idéale puisque ce dernier la harcèle souvent pour qu’elle suive son apprentissage alors qu’elle n’en a pas envie. Ce qui est tout le contraire pour son ami d’enfance Shun qui est déterminé à devenir un tengu en apprenant avec le père de Akihime. En tant que princesse spirituelle de la montagne, Akihime a hérité de certains pouvoirs. Elle possède ainsi une force considérable et elle peut voir les esprits du folklore japonais tout comme les entendre et les toucher.

Le volume s’ouvre sur la vie de Akihime au collège et le lecteur peut découvrir quelques personnages dont Takeru et Midori. Takeru est un garçon très populaire, il est gentil et sociable. Il semble y avoir cependant un peu plus sur lui ce que la fin du volume confirme… Akihime, comme bon nombre de ses camarades, est amoureuse de lui. Si elle veut aller au lycée, c’est en grande partie pour pouvoir le suivre et peut-être développer leur relation. Midori est la petite-fille du mère, qui comme Akihime, aimerait être considérée autre chose que comme « la petite-fille ». Toutes les deux possèdent des choses en commun et elles partagent une amitié sincère. Akihime, Midori et Takeru vivent dans un petit coin de campagne et se retrouvent ensemble dans un nouvel environnement qu’est le lycée. Ils se côtoient quotidiennement, que ce soit parce qu’ils sont dans la même classe ou parce qu’ils font le trajet en commun, et leurs amitiés ne font que se renforcer.

Tout en présentant les personnages, l’auteure aborde la part folklorique de son récit avec le père de Akihime, son apprenti et les créatures qui apparaissent. Certaines résident au sanctuaire et apparaissent régulièrement – un lapin et un renard – tandis que d’autres surgissent à l’improviste et embêtent généralement Akihime. Si dans sa petite ville natale, tout le monde est au courant des pouvoirs de Akihime, peu de personnes en ont connaissance dans son nouveau lycée. Bien que cela ne soit pas considéré spécialement comme un secret, Akihime aimerait éviter que tout le monde connaisse la vérité à son sujet. Toutefois, elle ne prend pas garde à le cacher et cela se révèle doucement, par exemple lorsqu’elle vient en aide à un camarade.

En seulement quelques chapitres, beaucoup de choses se passent (examens, entrée au lycée, stage…). J’ai parfois trouvé le passage d’une page à l’autre – ou d’un chapitre à l’autre – assez abrupt comme s’il manquait quelques informations. En effet, dans ce premier volume, le lecteur fait la connaissance d’Akihime, de ses amis et de sa famille, tout comme de son quotidien, qu’il soit scolaire ou plus étrange lorsqu’elle est confrontée à des divinités. Les informations données sont ainsi conséquentes mais elles se retiennent facilement. Akihime vit plusieurs péripéties ce qui permet d’explorer plusieurs personnages et leurs relations notamment celles qu’elle entretient avec Shun et Takeru. Le triangle amoureux classique se dessine mais le manga est avant-tout une tranche-de-vie dans un univers folklorique.

Un dernier point sur les illustrations qui sont assez simples notamment dans le design des personnages. Le style graphique ne me fera pas regarder la page une seconde fois comme dans d’autres shôjos cependant ils restent agréables. Les décors qui parsèment l’histoire sont par contre bien travaillés.

En résumé :

Un premier tome présentant un univers folklorique intéressant et des personnages sympathiques à suivre.

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