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Langrisser I

L’épée légendaire Langrisser confert à son porteur un pouvoir illimité. Source de convoitise, de nombreux humains ont cherché sa puissance pour eux-mêmes tandis que d’autres ont juré de la protéger. Leur sang a imprégné les champs de bataille d’El Sallia. La famille royale de Badlea la protège du monde depuis de nombreuses générations. Motivé par le pouvoir et la conviction de gouverner le monde, Kaiser Digos et l’empire Dalsis qu’il commande envahissent Baldea, à la recherche du pouvoir alléchant de Langrisser. Ledin, le prince de Baldea, échappe de peu à l’invasion et doit récupérer Langrisser, commençant ainsi son voyage qui mettra à l’épreuve sa fidélité à la Lumière.

Dans Langrisser I, incarnez le prince Ledin et épaulé par vos fidèles généraux, livrez d’épiques batailles pour récupérer l’épée sacrée et sauver votre royaume des ténèbres.

Les héros meurent mais les légendes vivent éternellement.

Langrisser I est un RPG stratégique sorti sur Switch. Comme tout jeu de ce type, vous contrôlez une armée composée de vos principaux généraux et de leurs soldats de soutien. Vos généraux vont de nobles chevaliers à de puissants mages. C’est à vous de choisir chacune de leurs caractéristiques, que ce soit leur évolution dans leur classe, leurs talents ou leurs compétences. A vous ensuite de les équiper pour pourfendre le plus d’ennemis possibles ainsi que de résister à leurs attaques. A chaque fois qu’un général atteint un nouveau niveau, il gagne des points qui peuvent ensuite être convertis pour obtenir un nouveau grade dans sa classe. Ils ont ainsi des habilités uniques qui se complémentent.

Au début de chaque bataille, tous vos généraux ont la possibilité d’engager des mercenaires pour se battre avec vous. Vos généraux ont également une zone d’influence autour d’eux, tant que leur troupe reste dans cette plage, elle bénéficie d’un bonus d’attaque et de défense. Tout comme vos généraux, chaque mercenaire possède des classes et des talents différents. Certains types ont des avantages sur un autre, il vous faudra donc choisir avec attention vos mercenaires selon les adversaires que vous affrontez. Par exemple, des archers sont efficaces contre des monstres ailés. Par ailleurs, les reliefs du terrain ont aussi leur importance. Les mercenaires marins sont plus à l’aise dans l’eau comme ceux ailés naviguent rapidement dans les cieux, pouvant traverser facilement de hautes montagnes.

Langrisser I est un jeu sorti il y a plus vingt ans sur MegaDrive et PC. Pour cette version, les graphismes ont été retravaillés en haute définition. Le jeu en lui-même est principalement en 3D avec les personnages qui bougent d’un endroit à l’autre sur la carte. Cependant, les avancées narratives sont exprimées en 2D, avec en arrière-plan un paysage succinct et les avatars des personnages qui s’expriment à tour de rôle. Les affrontements directs sont aussi mis en scène avec de la 2D. La 3D et la 2D sont aussi mélangées avec les avatars en bas d’écran toujours dessinés.

La bande-son du jeu est superbe, avec des musiques orchestrales originales remises au goût du jour. La musique change selon le tour du joueur, de l’allié ou de l’ennemi. Par ailleurs, certaines grandes batailles ou généraux possèdent leur propre thème. Le jeu donne l’impression d’être en train de réellement vivre les batailles avec des bruitages réalises tels que les épées qui s’entrechoquent ou les soldats qui crient.

Le jeu est composé de différents chapitres à terminer. Chaque chapitre est de durée variable, selon que vous rushez pour tuer les ennemis principaux ou que vous prenez votre temps, pour éliminer chaque ennemi individuellement et gagner ainsi plus d’expérience et d’argent, et pour récupérer chaque objet. En vous appliquant à tout réussir, un chapitre dure environ une heure de jeu. Cela est sans compter le temps que vous passerez à équiper vos différents personnages pour maximiser leurs capacités.

Il existe aussi différentes routes possibles à explorer. Vous aurez ainsi des choix à effectuer, comme épargner certains ennemis qui pourront peut-être devenir vos alliés de demain. Grâce à l’arbre d’histoires, vous pourrez revenir en arrière pour choisir un autre chemin et découvrir un autre pan de l’histoire ou prendre un chemin totalement différent. A chaque retour en arrière, vos personnages, vos expériences, vos possessions et vos gains acquis sont transférés. Cependant, l’histoire est à recommencer à ce nouveau point de départ. Plusieurs sauvegardes sont possibles ce qui vous permet de ne pas perdre vos différentes avancées. Lorsque le jeu est terminé, vous pouvez le recommencer avec des difficultés supplémentaires.

Le jeu RPG tactique Langrisser I offre de longues heures d’aventure. L’histoire permet de recommencer à tout moment pour faire un choix différent et donc découvrir une autre fin possible. Les combats seront tous épiques et très différents d’un terrain à l’autre. Les stratégies qui se présentent au joueur sont illimitées. Disposerez-vous vos unités à votre avantage ? Eliminerez-vous les ennemis un par un ? Protégerez-vous vos compagnons ? Evaluez votre environnement, votre ennemi et vos propres faiblesses pour remporter la victoire !

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Trine 4: The Nightmare Prince

J’ai récemment joué à Trine 4: The Nightmare Prince sur Nintendo Switch. Sorti le 8 octobre 2019, ce jeu vidéo de plates-formes et de réflexion livre une jolie aventure. Je n’ai pas testé les trois jeux précédents mais je le ferai dès que j’en aurai l’occasion tellement j’ai apprécié celui-ci.

Le Prince Selius s’essaie à une magie défendue et réveille ainsi une noirceur étrange qui infiltre ses rêves. En raison de ses dons magiques, les cauchemars du Prince prennent forme dans la réalité et sèment alors le chaos. Si nos héros doivent tout d’abord retrouver le jeune homme qui a simplement fugué, la quête change d’importance lorsque ce dernier se laisse envahir par les ombres de ces cauchemars. Les peurs des habitants du royaume prennent aussi vie dans la réalité. Il va falloir agir vite avant que le monde ne soit entièrement englouti par les cauchemars du Prince Selius ! Heureusement, la mission est confiée aux héros de Trine : Amadeus le Magicien, Pontius le Chevalier et Zoya la Voleuse.

Le jeu est séparé en cinq actes de trois à quatre chapitres. Le premier acte est assez rapide, chaque chapitre appelle un des héros de Trine à la rescousse. Cela permet de les présenter en douceur avant de tous les utiliser en même temps. Dans chaque chapitre, vous devrez résoudre quelques énigmes et mener quelques combats pour pouvoir progresser. Pour cela, il faudra utiliser les compétences de chaque personnage.

Amadeus explore les lieux.

Amadeus peut invoquer des objets magiques qui se diversifient de plus en plus (cube, sphère, planche), les déplacer dans les airs et les superposer. Il peut aussi se téléporter et cela devient très pratique pour franchir les gouffres.

Zoya peut se déplacer facilement avec sa corde, encore plus quand elle peut en manipuler deux. Elle peut se balancer à un crochet en hauteur et accrocher sa corde à deux crochets pour marcher en équilibre dessus. Elle peut aussi soulever des objets grâce une corde spéciale. Ses flèches de feu et de glace sont aussi redoutables, permettant de créer des plateformes sur l’eau, de geler des mécanismes ou encore de griller des ennemis.

Pontius utilise la force, pouvant briser des murs, des sols ou des caisses, et son bouclier est tout intéressant. Avec lui, il peut faire rebondir les rayons du soleil ou de l’eau ainsi que le dédoubler. Plus tard, il lui permettra aussi de voler.

Zoya traverse un gouffre en s’aidant d’une boîte créée par Amadeus.

Les mondes sont de plus en plus longs à parcourir avec des énigmes plus difficiles à résoudre. Ces dernières sont généralement assez faciles mais de temps à autre l’une d’entre elles se révèle plus complexe. Elles mettent en avant les capacités de chaque personnage qui sont complémentaires puisqu’il faut souvent allier les compétences de chacun pour pouvoir progresser. Chacun des héros évoluent au fur et à mesure de l’aventure, développant de nouvelles compétences au moment opportun.

Il est possible de résoudre les énigmes de différentes manières. Par exemple, pour passer au-dessus d’un vide, on peut le faire en utilisant la corde et le grappin de Zoya si des crochets sont disponibles ou créer des boîtes et monter dessus avec Amadeus. De la même manière lorsque les compétences sont regroupées, il est possible de les utiliser de diverses façons. Celles-ci augmentent au fur et à mesure que les compétences des personnages se dévoilent. A chaque joueur de réfléchir et d’utiliser les techniques qu’il préfère ! Pour ma part, j’aime surtout utiliser la téléportation d’Amadeus. Lorsque les gouffres sont très grands, créer une planche, la déplacer au milieu du vide, sauter dessus et rapidement se téléporter de l’autre côté est une technique bien pratique. Cependant il ne faut pas perdre un seul instant pour ne pas tomber dans le vide en même temps que la planche. Excepté la logique de résolution, il peut donc y avoir aussi une part de rapidité voire de chance pour résoudre les énigmes. La précision est aussi de rigueur comme avec des boîtes en équilibre instable pour avoir la plus grande hauteur possible, le personnage qui monte dessus doit donc faire attention pour ne pas les déséquilibrer et tout faire tomber, lui avec.

Zoya

Il est assez facile de prendre en main les différentes compétences mais le contrôle n’est pas toujours aisé. Par exemple, les boîtes rebondissent et changent d’orientation au moindre choc. D’autres fois, il est difficile de sélectionner le bon objet. Certains objets peuvent rester coincer et il faut donc revenir au point de sauvegarde précédent pour pouvoir continuer l’aventure.

Les énigmes sont entrecoupées par quelques combats qui se dérouleront sans accroc. Même le combat final se termine rapidement. La force de Pontius sera un atout en début d’aventure mais qui sera vite remplacée par l’efficacité des flèches de glace de Zoya qui gèlent instantanément l’ennemi. J’avoue que je n’ai pas trop trouvé d’utilité à Amadeus en combat.

Pontius se prépare à défier les cauchemars du Prince.

Chaque chapitre propose trois objets à récupérer : une lettre, un trésor et un colifichet. Ceux-ci sont souvent cachés, il faudra donc faire attention aux moindres recoins pour pouvoir les récupérer. Que ce soit sous l’eau, dans les airs ou derrière des parois, de nombreuses cachettes sont à trouver ! Chaque monde recèle de l’expérience qui permet de gagner des points d’amélioration et de développer de nouvelles compétences. Réussir à tout récupérer demandera donc un temps de jeu non négligeable.

Le jeu est entièrement réalisé en 2,5D. Il est très beau visuellement. Chaque chapitre est l’occasion de découvrir un nouvel environnement. Les différents mondes explorés permettent de mettre à l’écran différentes saisons et ambiances. Que l’histoire se déroule dans un pays enneigé, dans un manoir, dans un jardin ou encore dans une forêt, tout est soigné. Quelques petits ajouts amusants se glissent aussi dans les chapitres tels qu’un bonhomme de neige ou un jeu de loterie. Chaque scène est sublime et certains paysages sont à couper le souffle.

La bande son du jeu est à nouveau composée par Ari Pulkkinen, celui-ci ayant réalisé les musiques des trois premiers jeux de la série. Les musiques sont très variées et adéquates aux diverses situations. Toutes assemblées, elles durent une heure et quarante-cinq minutes. Les musiques d’exploration donnent une impression de féérie tandis que lorsque les combats commencent, elles sont bien plus épiques ! Le jeu est entièrement doublé en français et si les paroles échangées ne sont pas nombreuses, elles sont toujours plaisantes à lire, éclairant sur l’aventure ou étant humoristiques.

Pour conclure, Trine 4: The Nightmare Prince offre une très belle aventure où la réflexion est de mise. L’esthétisme est soigné, avec de sublimes environnements à parcourir, tous très différents les uns des autres. L’histoire est intéressante à suivre et la difficulté croissante des énigmes à résoudre incite à se creuser les méninges. Par ailleurs, les reparcourir avec les nouvelles capacités des protagonistes permet de les résoudre de nouvelles façons et ainsi d’éviter le côté répétitif pour compléter le jeu à 100%.

Il est possible de jouer en mode coopératif, plusieurs joueurs se trouvent ainsi sur l’écran et cela permet de résoudre les énigmes plus facilement sans changer constamment de personnage. Celles-ci s’adaptent aussi apparemment au nombre de joueurs. Si vous possédez le jeu et êtes tenté(e) par une collaboration, n’hésitez pas à me contacter !

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Octopath Traveler

Octopath Traveler est un RPG – jeu vidéo de rôle – développé par Square Enix et Acquire. Il est sorti le 13 juillet 2018 sur Switch. Le jeu est créé avec des graphiques HD-2D, des CG et du pixel art. J’aime beaucoup le rendu esthétique, les paysages sont variés et semblent réels. Lorsque le personnage voyage dans une région froide, la grande présence de neige et le vent qui souffle sont d’un réalisme vibrant. Le jeu propose de très belles scènes et les effets de lumière sont très réussis. La musique est tout aussi magnifique, avec des morceaux correspondant à chaque personnage, au début de leurs quêtes, à des combats spécifiques, etc.

L’écran titre du jeu présente tous les personnages traçant le même chemin. Chaque personnage est montré dans l’univers où le joueur le trouvera en début d’aventure.

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Sommaire :

Le jeu :

Le menu du jeu

Les personnages évoluent dans un univers médiéval, sur le continent d’Orsterra où l’Église de la Flamme Sacrée domine. Le joueur peut prendre le contrôle de huit aventuriers mais il ne peut en conserver que quatre en même temps. Chaque personnage débute le voyage d’une manière différente car ils ont tous des origines, des attributs et des objectifs divers. L’histoire de chacun est contée en 4 chapitres. Dans chaque chapitre, les personnages visitent une ville, parlent à divers personnages pour recueillir des informations ou effectuer des missions et affrontent un ennemi redoutable. Les chapitres de chaque personnage comporte une partie personnelle pour raconter son histoire puisque des phases de récits et de dialogues alternent les recherches et les combats. Ceux-si peuvent être passés mais ce serait rater une composante importante de l’histoire. Par ailleurs, les récits apportent leur lot d’émotions et les dialogues sont très bien écrits, avec aussi beaucoup d’humour.

Lorsque tous les personnages sont débloqués et qu’un groupe est constitué, les personnages peuvent entamer des conversations de voyage après une période narrative d’un chapitre. Celles-ci sont brèves mais les échanges sont un apport non négligeable permettant de cerner un peu mieux les personnalités de chacun et de voir les affinités se former. Par exemple, Ophilia se montre toujours de bon conseil et d’un soutien sans faille en délivrant des paroles réconfortantes. Cyrus est égal à lui-même, faisant part de son savoir inégalable et ne se rendant pas compte de ses paroles charmantes. Il admire les talents de danseuse de Primrose et aimait bien savoir lui aussi exercer cet art mais il danse comme ses pieds. Olberic admire la force de caractère de ses camarades féminines et fait part de son soutien. Des liens de confiance et d’amitié se forment entre tous. Il est dommage que les interactions soient minimes et que certaines soient éclipsées (tout dépend de la constitution de l’équipe).

Le monde d’Orsterra de dévoile petit à petit.

Les lieux sont très différents d’un endroit à l’autre par leur climat, leur taille, leur histoire, etc. Cela se voit dans le graphisme mais aussi dans les discussions avec les personnages non joueurs. Les lieux à visiter sont aussi variés tels que grottes, maisons, manoir, bois, arène, temple… Chaque ville offre le chapitre d’un personnage, voire de deux. Le chemin pour y arriver est semé d’embûches avec parfois quelques cavernes à explorer mais le niveau n’est pas toujours adéquat à la situation des personnages. Par exemple, en route avec seulement Cyrus pour une nouvelle ville (donc niveau environ 8), un chemin me mène à une grotte inexplorée. Ah danger de niveau 15…! Ce sera donc pour plus tard. Par ailleurs, les terres regroupent des personnages proposant des quêtes secondaires.

Le système des quêtes secondaires est très intéressant bien qu’il ne soit pas très clair. Un personnage non joueur propose une quête secondaire et celle-ci s’affiche dans le journal par une seule parole. Il est donc parfois difficile de se souvenir de ce qu’il faut réaliser puisque certaines actions ne se réaliseront que bien plus tard dans le jeu. Certaines quêtes se réalisent dans le village même, en utilisant les talents spéciaux de chaque personnage : obtenir des informations ou un objet, se battre ou emmener un personnage à un endroit. Pour le moment, je réalise ces quêtes en même temps que je visite les villes et villages si elles ne demandent pas trop de recherches et sont dans la continuité de ma quête principale en cours. Je m’intéresserai plus attentivement à ces quêtes lorsque j’aurai fini les chapitres de tous les personnages. Les quêtes secondaires sont variées et elles aussi scénarisées, pouvant nécessiter du temps. Des personnages se retrouvent d’un endroit à un autre, ils font eux aussi leur propre voyage.

J’ai débloqué tous les personnages en réalisant leur premier chapitre. Je suis en train de faire les deuxièmes chapitres. Je réalise donc tous les chapitres des personnages avant d’aller aux suivants, notamment parce qu’un niveau est conseillé à chaque fois et que celui-ci augmente au chapitre suivant.

Lors du chapitre 2, Olberic doit affronter des combattants dans une arène. Ceux-ci sont présentés un par un avant que les combats de notre personnage s’enchaînent, avec une brève pause pour se préparer à chaque fois et recevoir des encouragements.

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Les personnages possèdent des statistiques particulières à augmenter selon leur classe : défense physique, défense élémentaire, attaque physique, attaque élémentaire, esquive, vitesse, précision, critique. Ils possèdent aussi un certain nombre de points de vie (PV – HP en anglais) et de points d’action (PT – SP en anglais). Toutes ces statistiques augmentent dès qu’ils prennent un niveau. Il est possible de les améliorer avec des objets spécifiques ainsi que leur équipement (armes, vêtements, bijoux).

Les personnages gagnent de l’expérience après chaque combat. En augmentant de niveau, ils remportent des points qui peuvent être utilisés pour débloquer leurs compétences actives (et permettant aussi d’accéder à leurs compétences de soutien au bout d’un certain nombre débloqué). Lorsqu’elles sont toutes débloquées, les points peuvent être utilisés pour débloquer les compétences des classes secondaires.

Le système de combat :

Le système de combat se présente au tour par tour. L’équipe du joueur est composée de quatre personnages maximum de son choix. Le nombre d’ennemis n’est pas défini, ils peuvent être seul comme cinq. Les personnages peuvent attaquer avec des armes ou des sorts élémentaires, avec leurs capacités dont certaines coûtent des points de PT ou des objets (pour soigner ou attaquer). Selon leurs aptitudes, ils peuvent attaquer une cible unique ou tous les ennemis à la fois entrant dans une zone d’effet avec un sort d’AoE.

A la fin de chaque tour, chaque personnage gagne un point d’exaltation et il peut en stocker jusqu’à cinq. Ces points peuvent être utilisés jusqu’à trois en même temps pour améliorer une action, c’est-à-dire attaquer à de multiples reprises, améliorer la puissance d’une capacité (attaque, buff, debuff). Elles permettent aussi d’utiliser les capacités divines des personnages. Je les ai débloquées il n’y a pas très longtemps donc je ne les ai pas encore vraiment testées.

Les ennemis ont un bouclier avec un nombre écrit dessus. Celui-ci diminue chaque fois qu’ils sont attaqués avec une arme ou un élément contre lequel ils sont faibles. Lorsque le bouclier est fissuré, l’ennemi est étourdi et ne peut plus attaquer. Par ailleurs, il reçoit beaucoup plus de dégâts. C’est le meilleur moment pour utiliser les points d’exaltation pour réaliser des attaques puissantes et faire perdre des points de vie. J’aime aussi les utiliser pour les buffs (statut provoquant un effet positif) et debuffs (statut provoquant un effet négatif) qui durent ainsi plus longtemps lors des combats contre des boss. Ils peuvent aussi être utilisés au fur et à mesure selon vos besoins ou la stratégie que vous envisagez.

Les personnages, leurs classes et leurs compétences :

Chaque protagoniste possède des capacités propres à sa classe réparties en compétences actives et passives ainsi qu’une habileté unique qui s’utilise sur le terrain mais peut aussi se retrouver au combat. Dans ces dernières, certaines sont considérées comme nobles tandis que d’autres sont plus véreuses. Celles nobles n’échouent jamais, qu’il s’agisse de discuter avec un personnage ou de marchander un objet. Celles plus condamnables ont un pourcentage d’échec, que ce soit voler des objets ou provoquer un duel. Si l’échec est trop répété, la réputation du personnage souffre et il ne pourra plus effectuer d’actions. Il faudra alors soudoyer le tavernier local pour qu’il l’améliore ce qui peut vite coûter cher. J’ai testé pour voir et j’ai regretté de voir partir mes 8 000 feuilles qui représentaient 1/6 de ma fortune à l’époque.

Ophilia, la prêtresse

Ophilia Clement est une prêtresse, sœur de l’Église de la Flamme Sacrée. Orpheline, elle a été élevée par l’archevêque Josef. Lorsque celui-ci tombe gravement malade, elle entreprend un pèlerinage pour restaurer la lumière du royaume à la place de sa sœur adoptive qui peut ainsi rester aux côtés de son père. Ophilia possède une très grande gentillesse et beaucoup de résolution, elle aidera quiconque est dans le besoin et elle fera toujours ce qui est nécessaire. Elle a toujours de sages paroles à donner aux gens qu’elle rencontre ou à partager avec ses compagnons de voyage.

J’aime beaucoup la classe de prêtre, c’est souvent une de celles que j’aime le plus jouer, que ce soit dans un jeu solo ou en équipe. Ophilia possède des sorts de soin de groupe, ce qui est très utile pour soigner tout le monde en même temps. Elle peut aussi attaquer, en AoE ou une cible unique, grâce à un sort de lumière. Pour l’instant, je me sers surtout de ces quatre capacités (restaurer plus ou moins de HP et infliger des dégâts à un ou plusieurs antagonistes) mais elle peut aussi ramener à la vie ou buff ses partenaires. Une de ses compétences permet à un de ses alliés de refléter une attaque élémentaire, il faudrait que je m’y intéresse un peu plus.

Dans ses compétences passives, j’aime le fait que son maximum de PT augmente de 50 (pratique pour utiliser tous ses sorts, surtout qu’ils sont plutôt faibles en coût pour ceux que j’utilise fréquemment) et qu’elle peut être soignée plus que son maximum de HP. Sur le terrain, elle peut guider des personnages. Ceux-ci peuvent aussi joindre le combat mais c’est particulièrement pratique dans les quêtes secondaires pour mener un personnage d’un endroit à l’autre.

Cyrus, l’érudit

Cyrus Albright est un professeur passionné par la connaissance et l’enseignement. Pour lui, tout cela devrait être partagé avec le peuple et non réservé à l’élite. Il est intelligent, curieux, intuitif et pragmatique sauf en ce qui concerne l’amour. En effet, beaucoup de femmes succombent à son charme mais il ne s’en rend absolument pas compte et cela provoque plusieurs quiproquos. En congé forcé suite à une rumeur, il part à la recherche d’un livre ancestral qui a disparu des archives.

C’est le personnage avec lequel j’ai choisi de commencer l’aventure (j’ai hésité avec Ophilia pour tout vous dire mais je l’ai débloqué en second) puisque son profil m’intéressait. Cyrus est le magicien du groupe. Il possède des sorts élémentaires de feu, glace ou éclair faisant de gros dégâts, attaquant une ou deux fois selon le coût. Il peut aussi révéler une faiblesse d’un ennemi et montrer son taux de vie. Comme tout magicien, sa résistance physique est assez faible.

Ses compétences passives sont intéressantes, avec une augmentant son attaque élémentaire et l’autre lui permettant de récupérer des points de vie à chaque tour. J’aime aussi la capacité permettent de rencontrer un peu moins d’ennemis (ce qui peut être pénible quand les ennemis sont trop faibles ou que l’on revisite un endroit). Sa compétence spéciale lui permet de scruter les personnages et donc de révéler des secrets ou des objets cachés. Elle ne fonctionne pas sur tout le monde puisque le taux de réussite n’est pas toujours élevé (pour ma part, je tente à partir de 80%). En combat, elle lui permet de révéler une faiblesse de l’ennemi.

Tressa, la marchande

Tressa Colzione parcourt le royaume d’Orsterra pour devenir une meilleure marchande. C’est une jeune fille joyeuse et futée qui est ravie de découvrir les merveilles que le royaume renferme et de vivre des aventures. Elle est une marchandeuse naturelle, pouvant acheter des objets à bas prix et reconnaissant la valeur d’autres qu’elle n’a jamais vus.

Elle possède la capacité spéciale d’acheter des objets aux nombreux personnages du royaume. J’avoue ne pas trop m’en servir, préférer utiliser le vol de Thérion (:D). Toutefois, cela peut être utile pour équiper un personnage d’une nouvelle arme ou d’une protection puisque le taux de réussite au vol peut être faible.

Au combat, Tressa peut faire des dégâts de vent, sur cible unique ou en AoE. Elle peut aussi restaurer tous ses HP et PT, donner un point d’exaltation à ses alliés, éviter une attaque physique, etc. Ce n’est pas une classe avec laquelle je suis à l’aise puisque je l’utilise seulement pour son histoire et qu’elle a donc un niveau assez faible encore. Sa classe m’intéresse plutôt en secondaire.

Olberic, le chevalier

Olberic Eisenberg est un chevalier d’un royaume aujourd’hui disparu lorsque son roi a été tué. Ayant failli à son devoir de protection, il n’a plus de raison de vivre. Toutefois, il se dédie à la protection des autres. De nature stoïque, il possède un fort sens de la justice et une grande expérience du combat. Il part en quête d’un ancien ami/ennemi tout en recherchant la raison pour laquelle il porte une épée.

Je joue très peu les classes de guerrier mais Olberic est parfait dans une équipe. Il possède de grandes attaque et défense physiques. Il attaque à l’épée ou à la lance, en cible unique ou en AoE. Il peut aussi augmenter son attaque ou sa défense physiques ainsi que prendre les dégâts à cible unique à la place de ses alliés (et il fait un très bon tank avec sa défense physique et ses HP !).

Côté compétences passives, il peut par exemple absorber les dégâts sur cible unique lorsqu’un de ses alliés est en danger de mort (efficace quand un partenaire du groupe est de niveau faible ! Il a ainsi ma pauvre Tressa de niveau moitié par rapport à ses partenaires). Sur le terrain, il peut défier facilement les personnages qu’il rencontre.

Primrose, la danseuse

Primrose Azelhart a juré de se venger lorsque son père a été tué sous ses yeux lorsqu’elle n’était qu’une enfant. Devenue danseuse (et plus si volonté des clients…) pour traquer les meurtriers de son père, elle a grandi bien trop rapidement. Son seul but dans la vie est de se venger et c’est ce qui lui a permis de ne pas se laisser aller au désespoir et de supporter les humiliations. Elle est téméraire et impitoyable et ne s’arrêtera dans sa quête de vengeance que lorsqu’elle aura tué les trois meurtriers de son père.

Primrose peut faire des dégâts d’obscurité, en cible unique ou AoE, mais elle est surtout intéressante pour ses buffs (augmenter l’attaque élémentaire, la défense physique, etc.). Elle possède une compétence originale qui cause un effet curieux, pouvant être positif ou négatif, que je n’ai pas encore testée. Par exemple, elle peut augmenter l’expérience reçue en fin de combat, donner des PT à tous ses alliés mais aussi invoquer un monstre qui soigne tous les ennemis ou mettre tous les HP du groupe à 1… 😀

Pour ce qui est des compétences passives, les statuts donnés aux alliés durent un tour supplémentaire, du PT est redonné à chaque tour, et si elle est attaquée, elle a 50% de chance de contre-attaquer. Sa capacité spéciale lui permet de séduire des personnages et donc de la suivre. Elle peut aussi les appeler en renfort lors des combats.

Alfyn, l’apothicaire

Alfyn Greengrass est un jeune homme gentil qui est toujours volontaire pour aider les gens dans le besoin. Il espère devenir un apothicaire talentueux et rêve de parcourir le monde.

Je n’ai pas beaucoup joué avec Alfyn, qui a des compétences très diverses. Il peut soigner un allié, que ce soit en HP ou ses affections, le ressusciter, attaquer à la hache, faire des dégâts de glace, etc. Il peut aussi préparer des potions. Pour le soin, Ophilia me plaît plus avec ses sorts d’AoE.

Ses compétences passives sont très chouettes, elles lui permettent d’augmenter son taux de HP, de résister aux affections, de gagner des PT ou HP. Elles me plaisent beaucoup dans une classe secondaire pour aider une défense. Il peut récupérer des informations en discutant avec les personnages.

Thérion, le voleur

Thérion est un voleur renommé et doué qui peut toutefois échouer. Lorsqu’il se fait piéger, il doit voler trois pierres draconiques précieuses pour que le bracelet métallique signalant sa défaite de voleur lui soit enlevé. Intelligent, cynique et à l’esprit aiguisé, il aime travailler seul et rejette les autres. Trahi dans son jeune âge, il accorde difficilement sa confiance (mais les autres voyageurs vont l’aider !).

En combat, Thérion est un personnage se basant sur ses habiletés de voleur, à savoir la vitesse et l’esquive. Il se bat à l’épée et avec des dagues et il n’attaque qu’une cible unique à chaque fois. Il peut voler des HP et des PT à chaque attaque. Il peut aussi debuff les ennemis, en réduisant leurs attaque ou défense physique. Il peut aussi partager ses PT avec un allié.

Sa capacité spéciale de voleur m’aide beaucoup à dérober quelques objets pratiques aux personnages. 😀 Ses capacités passives lui permettent entre autres d’augmenter sa vitesse et de faire durer les affections qu’il afflige.

H’aanit, la chasseuse

H’aanit est une chasseuse talentueuse avec un grand sens moral. Elle a la tête froide et on peut compter sur elle. Elle n’aime pas tuer pour le plaisir ou le jeu, elle respecte toute vie, qu’elle soit humaine, animale ou monstrueuse. L’ordre naturel des choses ne doit pas être perturbé mais elle n’hésitera pas à faire ce qui doit être fait pour réparer les choses. Elle est accompagnée d’une panthère des neiges nommée Linde qu’elle peut utiliser librement en combat. Elle part à la recherche de son mentor disparu.

Elle a la possibilité d’appeler en combat des animaux qu’elle a capturé mais elle ne peut pas choisir les ennemis qu’ils frapperont. Se battant à l’arc et la hache, elle peut attaquer tous ses ennemis ou se concentrer sur un seul. Elle peut aussi augmenter le taux de critique de tous ses alliés.

Elle peut provoquer des personnages en duel et si ceux-ci acceptent, elle se bat avec les monstres qu’elle a capturés. Il faut bien veiller à en avoir en stock lorsqu’elle doit réaliser des affrontements pour avancer dans sa quête. Ses capacités passives augmentent son taux de critique et sa chance d’attaquer plusieurs fois.

Mon groupe de voyageurs :

J’ai commencé le jeu avec Cyrus suivi par Ophilia que je n’ai jamais quittés. Ceux sont donc mes deux personnages les plus élevés. Ils représentent le type de classe que je préfère : mage et prêtre. Même si le système de combat n’est pas le même que celui des jeux de rôle auxquels j’ai joués, j’aime beaucoup ces deux personnages. En effet, d’habitude, j’attaque avec de la magie et je soigne le personnage tout en veillant à ne pas être touchée puisque ces deux classes ont une résistance généralement faible. Le fait d’avoir un groupe permet d’avoir des compétences différentes en jeu. Pour le moment, j’augmente leur attaque élémentaire au maximum, en veillant à leur nombre de HP et de PT pour pouvoir exercer facilement leurs sorts.

J’ai débloqué H’aanit en troisième donc j’ai joué un moment avec elle dans le groupe – ainsi que Thérion – mais le manque d’attaque AoE et de défense se faisait un peu trop sentir. Comme j’aime beaucoup la capacité spéciale de voleur de Thérion et qu’en plus il a des compétences et statistiques intéressantes (vol et partage PE notamment ; critique, vitesse, esquive), je l’ai gardé dans le groupe. J’ai donc changé H’aanit pour une autre classe du même type avec Olberic. Et il est trop cool ! Ses attaques sont puissantes – et AoE !! – et il résiste bien aux dégâts. J’augmente ses HP au maximum (il a le double d’autres personnages alors qu’il a quelques niveaux de moins) pour qu’il puisse encaisser les coups – notamment à la place de ses partenaires – ainsi que ses défenses et son attaque physique. Mon groupe est donc composé de Cyrus, Ophilia, Olberic et Thérion. Je change ce dernier quand je dois suivre l’histoire avec un autre personnage – et je reviens ouvrir les coffres que lui seul peut ouvrir un peu plus tard.

Ces quatre personnages ont donc le niveau le plus élevé, Cyrus et Ophilia en tête. L’écart se creuse beaucoup avec les autres voyageurs. Pour jouer réellement ceux-ci, il faudrait que je change la combinaison de mon groupe. Je les testerai plus tard lorsque j’aurai fini les quêtes principales.

Les classes secondaires :

Chaque personnage possède une classe principale qu’il est possible de coupler avec une classe secondaire. Le joueur peut choisir pour chacun des personnages la classe secondaire qu’il souhaite, en privilégiant les aspects qu’il désire. Plusieurs combinaisons sont possibles mais une même classe secondaire ne peut être utilisée que par un personnage en même temps. Les classes secondaires représentent les huit classes de chacun des personnages et il semble en exister quatre autres secrètes. Elles sont débloquées en parcourant divers temples présents dans le royaume d’Orsterra. Pour le moment, j’en ai débloquées seulement quatre et ceux ne sont pas vraiment celles qui m’intéressent. En affiliant une classe secondaire à un personnage, l’avatar de celui-ci change en se parant des vêtements de la nouvelle classe.

J’ai choisi de mettre la classe d’apothicaire à Olberic ce qui lui permet d’avoir des statistiques et compétences renforcées. Ophilia et Cyrus se partageront les classes de marchande et danseur respectivement. Il ne me restera donc plus que chasseur pour Thérion.

Conclusion :

Octopath Traveler est un jeu d’aventures fabuleux où est il possible de voyager avec huit personnages aux desseins très variés. J’ai commencé à jouer fin juin, avec un peu moins d’une trentaine d’heures à mon actif. Environ 70 heures de jeu devraient m’être nécessaires pour terminer les chapitres de chaque personnage et il restera ensuite toutes les quêtes secondaires. Le jeu a donc une longue durée de vie en proposant un gameplay très diversifié.

Les images illustrées proviennent du site de Nintendo, les images tirées du jeu sont mes captures d’écran.