En novembre, j’ai lu 8 livres : 2 beaux-livres, 5 albums, 1 recueil de poésie. Je remarque que j’ai lu beaucoup de livres imagés !
LIVRES LUS :
Tolkien : Créateur de la Terre du Milieu de Catherine McIlwaine [Beau-livre]
En juin 2018 a eu lieu une exposition sur Tolkien à Oxford et cet ouvrage en est en quelque sorte le catalogue. Ce livre regroupe des illustrations, des lettres, des photographies et d’autres matériaux issus des archives de J.R.R. Tolkien et dont certains n’avaient jamais été montrés au public. J’ai été ravie de découvrir des documents d’époque pour en apprendre plus sur la vie de l’auteur ainsi que des illustrations qu’il a réalisées et leur utilisation (ou non) dans ses écrits. Après une préface où plusieurs contributeurs prennent la parole, le livre est ensuite séparé en neuf parties abordant la vie de Tolkien, de son enfance à sa vie adulte, et ses différentes oeuvres les plus connues (Le Silmarillion, Le hobbit, Le seigneur des anneaux). Ce beau-livre propose un contenu très riche.
Inside North Korea de Oliver Wainwright [Beau-livre]
Ce beau-livre s’intéresse à l’architecture de la capitale de la Corée du Nord. Pyongyang a été entièrement reconstruite à partir de 1953, conformément à la vision du fondateur de la nation Kim Il Sung. Instrument politique à n’en pas douter, l’architecture de ce pays est particulière. Les diverses photographies donnent un aperçu saisissant de ce pays très secret. Tout est pensé dans les moindres détails, que ce soit les formes ou les couleurs. Ces dernières m’ont d’ailleurs parfois surprise avec des combinaisons étonnantes. Le rendu est ainsi coloré et présente une modernité un peu datée.
Une si jolie Terre de Satoe Tone [Album] [Chronique]
Cet album magnifiquement illustré sensibilise avec justesse aux enjeux écologiques.
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Regarde ! de Corinne Dreyfuss [Album]
Cet album de type interactif invite l’enfant à participer pour découvrir l’univers du jardin. Gratter la terre, taper des mains pour chasser les oiseaux, arroser les graines, souffler sur les pissenlits, attraper une sauterelle, sentir les fleurs, chasser les fourmis qui grimpent sur soi… que d’actions à faire ! L’album est agréable et intéressant à lire. Les graphismes sont plutôt colorés et font ressentir l’atmosphère printanière du titre. En bref, un album ludique très chouette !
A fond la gomme ! de Christian Voltz [Album]
Nico doit se dépêcher de s’habiller pour aller à l’école. L’enfilage de chaque vêtement est prétexte à s’amuser. En enfilant son pull (pare-balles), Nico est prêt à sauver les autres ! Les gants (de boxe), la montre (bling-bling), etc. sont tout autant de jeux imaginaires. Mais en étant aussi distrait, Nico ne risque-t-il pas d’oublier d’enfiler un vêtement ? L’album est très amusant à lire. Le style graphique particulier de Voltz se retrouve à nouveau avec des compositions de dessins et de photographies d’assemblages d’objets hétéroclites.
Dans mon jardin de Corinne Dreyfuss [Album]
Dans mon jardin, il y a… un arbre. Caché dans l’arbre, il y a… un nid. Et ainsi de suite. L’album fonctionne sur un principe de zoom. Les illustrations sont très colorées avec un style graphique adoptant des formes géométriques pour un rendu simple.
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P’tit loup prépare Noël de Orianne Lallemand & Éléonore Thuillier [Album]
J’aime beaucoup les albums de Loup qui sont toujours agréables à lire et qui permettent de travailler beaucoup de choses à l’école. J’ai découvert qu’il existait plein d’albums mettant en scène P’tit Loup et qui s’adressent à un public un peu plus jeune. Le format est par ailleurs adapté avec des pages plastifiées et solides. Cet album-ci était adéquat pour aborder la période de Noël avec mes élèves de maternelle sous forme de calendrier de l’Avent. Les illustrations sont simples et colorées avec de nombreux détails. Chaque double-page aborde une date avant Noël, en présentant l’illustration et le texte associé. Celui-ci est concis mais toutefois assez riche pour en parler.
L’anniversaire de la salade de Tawara Machi [Recueil de poèmes]
Ce recueil de poèmes est composé de tankas. Cette forme de poésie est la plus ancienne ayant existé au Japon. Machi Tawara conserve sa forme particulière qu’est sa concision et son pouvoir d’évocation en modernisant les sujets évoqués. En effet, elle raconte les événements de sa vie à 20 ans en parlant d’amour, de musique, de voyages, etc. et en introduisant un langage familier. Les poèmes sont ainsi regroupés selon différentes thématiques. A la fin du recueil, un professeur de l’auteure, la poète elle-même et le traducteur ont chacun écrit une postface. J’ai apprécié de découvrir cette forme de poésie mais je suis restée assez imperméable aux poèmes. C’est dommage car j’aime beaucoup les courts poèmes, notamment les haïkus, et je pensais plus adhérer à ce recueil. Est-ce que le fait que ce soit modernisé ? Il faudrait que je lise des tankas plus anciens pour le savoir. Cela peut aussi être dû à la traduction qui n’est pas évidente. La forme du tanka original est une ligne verticale de 31 syllabes alors que la traduction donne trois vers. Ou peut-être simplement que ce type de quotidien raconté sous forme de poésie ne me convient pas.
ACQUISITIONS ET PAL :
+ 17 / – 4
Je me suis inscrite sur un site pour vendre des objets d’occasion mais j’ai surtout craqué pour plein de livres asiatiques. XD