Classiques

« Je ne suis pas un oiseau, je ne suis prise en aucun filet ; je suis un être humain, libre, avec une volonté indépendante. »

Jane Eyre de Charlotte Brontë

Editions Le livre de Poche – 540 Pages
Septembre 2011 – 5,50 €
Traduction de Charlotte Maurat
Commentaires de Raymond Las Vergnas
Publication originale en 1847

Quatrième de couverture :

Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l’Angleterre victorienne et à trouver l’amour…

Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n’est écrit d’avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

Avis personnel :

En ouvrant ce livre, je ne m’attendais pas à trouver une narration à la première personne. Ce roman est une autobiographie de l’héroïne, le lecteur découvre ainsi l’histoire de Jane Eyre de son point de vue. Il arrive parfois que le lecteur soit interpelé. Je ne connaissais quasiment pas l’intrigue et j’ai été contente de tout découvrir par moi-même alors je n’évoquerai que quelques aspects sans incidence sur l’histoire.

Le style de l’auteure est agréable à lire. La lecture est facile, il n’y a pas de lourdeur malgré un vocabulaire soutenu. Il y a de nombreuses descriptions de paysages très poétiques. L’atmosphère peut parfois paraître gothique, le surnaturel ayant sa place dans l’histoire. Le point le plus remarquable est le portrait qui est fait des personnages. Ceux-ci sont très diversifiés et leur description est très précise et réaliste, que ce soit les traits du visage, la posture ou encore les caractères. Les personnages sont très nombreux et possèdent tous des caractères très différents. Des traits sont grossis pour certains (en général pour ceux que Jane Eyre n’apprécie guère) mais le lecteur peut très facilement se les représenter. De plus, les dialogues sont intéressants et ceux entre Jane Eyre et Mr Rochester sont savoureux. Bien que le sujet de ce roman soit l’histoire d’amour passionnelle entre ces deux personnages, de nombreux autres thèmes sont évoqués. Sans faire preuve d’un féminisme exacerbée, Charlotte Brontë prêche l’indépendance de tout individu à travers son héroïne. Elle prône aussi l’égalité des sexes. Elle critique l’aristocratie au travers entre autre des proches de Mr Rochester, les différences entre les classes sociales sont aussi souvent poussées à l’extrême.

Un autre thème très présent dans le roman est la religion. Charlotte Brontë cite de nombreux passages de la Bible à plusieurs reprises. C’est un aspect primordial dans la vie de Jane Eyre, elle s’en remet volontiers à Dieu mais condamne le fanatisme abusif. Saint-John est un pasteur ambitieux et moralisateur qui se sert de Dieu pour convaincre Jane Eyre (de quoi, il faudra le découvrir en lisant le roman =p). Mais c’est sur lui que se termine le roman avec entre autre une annonce à Dieu. Je ne m’attarderai pas davantage sur ce côté-là mais la religion est omniprésente dans ce roman ce qui s’explique par l’époque et par le fait que Charlotte Brontë ait été élevée par un pasteur.

Jane Eyre est orpheline, elle vit dans un premier temps avec sa tante Mrs Reed qui se montre très sévère. A dix ans, elle est envoyée en pension, à Lowood. Le propriétaire de l’endroit fait preuve d’une discipline de fer qui allie sévérité et religion. Elle fait la rencontre de Helen Burns, une adolescente qui se réfugie dans la religion et qui pardonne aisément en aimant son prochain. Après des événements terribles, l’endroit se transforme en un endroit un peu plus agréable. Le lecteur n’assiste qu’aux premiers mois de Jane dans cet établissement puis huit années sont éclipsées. Jane a raconté son enfance en dix chapitres, elle est désormais une institutrice. Je regrette ce saut dans le temps, j’aurais aimé en apprendre un peu plus sur les années qu’a passées Jane dans cet orphelinat.

Jane Eyre est une jeune fille intelligente, curieuse, cultivée, pleine de volonté, rêveuse, sensible mais c’est aussi un être plein de principes, libre et qui ne veut pas se renier par amour. Elle semble se battre constamment, souvent soumise mais au fond d’elle-même indépendante. Lorsqu’elle deviendra l’institutrice d’Adèle, la pupille de Mr Rochester, elle montrera tout son talent. Par contre, elle a une opinion très personnelle de comment les enfants doivent être. Elle semble n’aider que les meilleurs et souhaite qu’ils soient tous très dociles. La pauvre Adèle est d’origine française et qu’est-ce qu’elle peut être critiquée ! Elle tient ses mauvais penchants de la France mais une éducation rigoureuse anglaise pourra les corriger. La France et les français sont malmenés à plusieurs reprises dans le roman.

Edward Rochester est quant à lui un homme d’apparence sévère, il se montre très orgueilleux. Torturé, souvent mystérieux, il s’éprend de Jane, d’un amour pur et profond. Mais pour qu’ils puissent être ensemble, ils vont devoir subir des épreuves. Leur histoire d’amour est belle, tous les deux s’aiment pour ce qu’ils sont.

Mr Rochester :

« Je vous demande de parcourir le chemin de la vie à mes cotés, d’être un autre moi-même et ma meilleure compagne sur cette terre. »

Un dernier thème souvent abordé est la beauté. Jane Eyre et Mr Rochester sont tous deux laids et cela est souvent répété. Mais l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre les rend beaux à leurs yeux. En opposition à leur laideur, les autres personnages aristocratiques rayonnent de perfection. Ce contraste est poussé à son maximum et cela devient parfois redondant.

Mr Rochester :

« Vous, petit être étrange, presque irréel, je vous aime comme ma propre chair. Vous, pauvre, obscure, petite, sans beauté comme vous l’êtes, je vous supplie de m’accepter comme mari. »

En résumé :

Un beau classique anglais ! L’histoire d’amour entre Jane Eyre et Mr Rochester est ardente mais périlleuse. Il faudra qu’ils passent par bien des épreuves pour pouvoir être entièrement à l’autre. L’histoire n’est pas seulement centrée sur eux puisque d’autres aventures arrivent à l’héroïne.

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Fantasy & Fantastique

« Les grandes histoires ne se terminent-elles jamais ? »

Le seigneur des anneaux ; Tome 2 : Les deux tours de J.R.R. Tolkien

Titre original : The Lord of the Rings
Editions Gallimard – 566 Pages – 2000
Illustrations de Philippe Munch
Traduction de F. Ledoux

Quatrième de couverture :

Dispersée dans les terres de l’Ouest, la Communauté de l’Anneau affronte les périls de la guerre, tandis que Frodon, accompagné du fidèle Samsagace, poursuit une quête presque désespérée : détruire l’Anneau unique en le jetant dans les crevasses d’Oradruir la Montagne du destin. Mais aux frontières du royaume de Mordor, une mystérieuse créature les épie… pour les perdre ou pour les sauver ?

Avis personnel :

Après la lecture du premier tome que j’ai beaucoup aimé, ce deuxième tome m’a tout autant plu. Il est séparé en deux livres avec deux quêtes différentes. La Communauté s’est séparée à la fin du premier tome et désormais Sam et Frodon sont livrés à eux-mêmes. Dans le premier livre, Merry et Pippin ont été enlevés par des Orques. Aragorn, Legolas et Gimli se lancent à leur poursuite. Dans le deuxième livre, Frodon et Sam sont ensemble et continuent leur avancée vers le Mordor. Ils seront guidés par Gollum, étrange créature hantant ces lieux. J’ai eu un peu peur de ne pas totalement adhérer à cette deuxième partie sachant que j’aime moins suivre Frodon dans les adaptations mais cela n’a pas été le cas. Même s’il y a moins de grandeur ou d’émotions que dans les films, cette trilogie est très agréable à lire.

Les personnages sont toujours aussi extraordinaires. Aragorn est fabuleux, toujours prêt à aider les autres et à atteindre son destin. Le lecteur apprend aussi plus de choses sur Legolas et Gimli, ces deux personnages forment de vrais complices. Leur amitié se renforce au fur et à mesure que les jours passent. Ils se lancent aussi occasionnellement des piques amicales très drôles. Merry et Pippin ont aussi leurs instants de gloire. Facétieux mais braves, ils font partie de mes personnages favoris. Ils vont rencontrer Sylvebarbe, un Ent, et combattre à ses côtés. Les Ents sont un peuple très ancien, plein de sagesse. J’ai vraiment adoré le découvrir. Leur histoire est très développée et merveilleuse. On peut vraiment voir que tout ne se rapporte pas à l’échelle humaine (ni à celle elfique).

De nouveaux personnages font aussi leur apparition avec le Roi Theoden et ses fidèles alliés Eomer et Eowyn. Les cavaliers du Rohan sont un peuple fier, ils mèneront de grandes batailles aux côtés de nos héros. Heureusement qu’il y a Eowyn sinon les figures féminines seraient bien réduites. Elle n’a le droit qu’à quelques paroles mais au moins elle est présente contrairement à Arwen dont il n’est même pas fait mention. Elle n’apparaissait déjà presque pas dans le premier tome, j’espère que le troisième tome améliorera cela. Les femmes sont peu présentes mais elles incarnent pourtant des êtres forts. Je préfère comment elles ont été transposées dans les adaptations.

Quant à Sam et Frodon, ils évoluent eux aussi. Le premier prend plus d’assurance mais se montre toujours aussi protecteur envers Frodon. Ce dernier ressent de plus en plus le poids de l’Anneau et tente tant bien que mal d’y résister. Ils rencontrent Gollum qui va devenir leur guide à travers le Mordor. Il est difficile pour eux de savoir s’ils peuvent faire confiance à cet être décharné, semblable parfois à un psychopathe. Ses monologues sont étranges mais drôles. Ils croisent aussi le chemin de Faramir, frère de Boromir. Il est plus sage que dans les adaptations et se montre amicaux envers les hobbits.

L’écriture de Tolkien est poétique bien que parfois un peu trop vieillie. Il est dommage que certaines fois quelques longues descriptions coupent l’action mais dans l’ensemble, je ne me suis pas ennuyée. Deux grandes batailles sont bien menées : celle du gouffre de Helm et celle d’Isengard avec les Ents. La première est un peu courte par rapport au film (elle est vraiment exceptionnelle dedans) mais la deuxième est bien plus importante. La confrontation entre Saroumane et Gandalf est aussi extraordinaire, on peut voir toute l’intelligence et la malignité de Saroumane.

En résumé :

Les différents personnages continuent d’avancer vers leur quête respective. Quelques batailles sont livrées et elles sont parfaitement décrites. L’univers de Tolkien est toujours aussi riche et intéressant à découvrir.

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Challenges : Je vide ma bibliothèqueFin de série

Bilans

Août 2012

Bonjour ! :] Voici mon bilan de ce mois d’août, plutôt rempli ! J’ai lu 17 livres dont 15 romans, 1 recueil de poésies et 1 pièce de théâtre. De belles lectures en général bien que quelques unes soient plus mitigées. Et surtout un beau coup de cœur avec Pas raccord de Stephen Chbosky.

LIVRES LUS :

  • Romans :.

Le C.V. de Dieu de Jean-Louis Fournier

Ce livre pose un regard acéré sur la société avec le personnage de Dieu tout puissant qui s’ennuie. Il y a beaucoup d’humour, des anecdotes sympathiques et les sujets les plus sérieux sont tournés en dérision.

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Salicande [Tome 1 de Les éveilleurs] de Pauline Alphen [Chronique]

Le lecteur découvre petit à petit le monde où il est plongé. Il y a de nombreux personnages et tous sont très attachants. Beaucoup de mystère parsème le roman et celui-ci se termine sur un cliffhanger que l’on peut regretter puisque la seule véritable action se trouve dans le dernier chapitre.

Pas raccord de Stephen Chbosky [Chronique]

A LIRE ! ❤ Dernier coup de coeur, ce livre très empathique donne de l’espoir. Il n’est pas innovant par son thème d’adolescent se posant des questions existentielles mais le héros de cette histoire, Charlie, est si touchant et si juste qu’on ne peut que l’aimer. Il y a aussi de nombreuses références littéraires et audiovisuelles qui apportent un plus.

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Le diable vit à Notting Hill de Rachel Johnson

Cette lecture peut se résumer en un mot : ennui. Aucune trace d’action ou d’intrigue, les (trop) nombreux personnages sont tous aussi insupportables les uns que les autres et la narration est agaçante. Pour un roman qui se veut hilarant, il n’y a pas une seule trace d’humour. Ce sont juste des couples qui trompent leur conjoint(e) (il n’y a pas un seul personnage pour en rattraper un) et commentent les ragots à tout bout de champ..

Baby-sitter blues de Marie-Aude Murail

Une histoire sympathique comme sait le faire Marie-Aude Murail. Le héros est attachant même s’il n’est guère développé. Les autres personnages sont aussi intéressants. Le livre est court, un peu trop même, puisque j’ai trouvé la fin expéditive.

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L’élégance du hérisson de Muriel Barbery

Renée, concierge lettrée, et Paloma, fillette très intelligente, sont les deux héroïnes de cette belle histoire. Il y a parfois trop de réflexions philosophiques mais dans l’ensemble, c’est agréable à lire. La fin est très touchante.

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Quatre filles et un jeanLe deuxième étéLe troisième été Le dernier été de Ann Brashares

Ce livre présente l’intégralité de la série soit 4 tomes. C’est avec plaisir que j’ai suivi les aventures des quatre amies. Tibby, Carmen, Bridget et Lena sont des adolescentes qui deviennent peu à peu adultes. Chacune possède une personnalité différente et vit des expériences diverses. Elles sont néanmoins reliées par une amitié très forte – symbolisée par le jean. Le livre bien qu’estampillé jeunesse ne l’est pas tant que ça. Les protagonistes passent toutes par des épreuves difficiles mais elles finissent toujours par s’en sortir. Une suite est sortie récemment pour savoir ce qu’il advient des héroïnes.

Succubus Dreams [Tome 3] de Richelle Mead

Si l’intrigue du deuxième tome ne m’avait guère passionnée, celle-ci est bien plus intéressante. J’ai aussi apprécié l’apparition de nouveaux personnages dont Vincent et Yasmine. Les anges sont une espèce qui m’intrigue particulièrement, j’espère qu’ils seront plus exploités par la suite même si j’en doute (la mythologie n’est pas le point fort de cette série, juste quelques idées sont lancées). Georgina est toujours aussi attachante et sa relation avec Seth m’a paru plus crédible. Les questions qu’elle se pose annonce une suite captivante.

La septième vague de Daniel Glattauer

J’avais bien aimé Quand souffle le vent du Nord sans être très enthousiaste non plus. Cette suite – écrite car des lecteurs l’ont réclamée – n’apporte pas grand-chose à part une fin différente. Je n’ai guère été intéressée par les échanges de mails excepté pour quelques uns qui sont touchants. C’est un peu répétitif.

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Simple de Marie-Aude Murail [Chronique à venir]

Voici un roman que je souhaitais lire depuis longtemps. Comme d’habitude avec Marie-Aude Murail, j’ai beaucoup aimé cette lecture. Simple est un déficient mental très attachant tous comme les autres personnages. Le lecteur oscille entre rire et tendresse tout au long du roman.

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Jane Eyre de Charlotte Brontë [Chronique à venir]

Un beau classique anglais ! L’histoire d’amour entre Jane Eyre et Mr Rochester est ardente mais périlleuse. Il faudra qu’ils passent par bien des épreuves pour pouvoir être entièrement à l’autre. L’histoire n’est pas seulement centrée sur eux puisque d’autres aventures arrivent à l’héroïne. De plus, de nombreux autres thèmes sont évoqués comme l’égalité entre les sexes (étonnant pour le 19ème siècle !).

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Au bord de la tombe [Tome 1 de Chasseuse de la nuit] de Jeaniene Frost

L’univers n’est pas original et l’intrigue facile mais la lecture est agréable. A regretter qu’il y ait toutefois autant de meurtres. Il y a beaucoup de personnages mais ils n’ont guère d’intérêt excepté les deux protagonistes. Cat est à la fois prude et totalement décomplexée ce qui ne donne pas un personnage très crédible. Bones est bien plus intéressant bien que peu développé. En bref, une lecture facile..

  • Autres :

The Melancholy Death of Oyster Boy & Other Stories de Tim Burton [Poésie]

Un recueil à la Tim Burton aurais-je envie de dire. On retrouve le trait si particulier de cet homme, les poésies mêlent avec brio macabre et tendresse. Celles-ci sont brèves, simples mais belles. Elles sont accompagnées de dessins aux traits simples, avec quelques touches de couleur mais où le noir domine. L’édition ci-contre est bilingue et je conseille vraiment de lire cet ouvrage en anglais. La traduction est approximative, le traducteur ayant voulu rendre l’effet des rimes. Les mots choisis sont ainsi parfois triviaux et d’autres fois trop ampoulés.

Hamlet de William Shakespeare

Quelle magnifique tragédie ! Le héros souhaite venger le meurtre de son père mais bien que courageux il ne l’attaque pas directement. En proie au doute, il feint la folie mais on pourrait croire qu’il en est réellement atteint parfois. Ce qui donne de belles scènes où Hamlet se questionne sur la vacuité de l’existence et sur la liberté à laquelle l’homme aspire.

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AUTRES CHRONIQUES PUBLIÉES EN AOÛT :

CHALLENGES :

J’ai bien avancé dans plusieurs challenges ce mois-ci :

  • Fin de série : Nouvelles séries ajoutées et commencées avec Les éveilleurs, Chasseuse de la nuit et Quatre filles et un jean. Ajout aussi de Le diable vit à Notting Hill puisqu’une suite a été écrite mais comme je ne la lirai pas, cela ne change rien. Dans les séries qui se trouvaient déjà dans ma PAL, j’ai commencé celle d’Emilien avec Baby-sitter blues. J’ai aussi continué une série avec Succubus Dreams. Une série terminée avec La septième vague.
  • Je vide ma bibliothèque : +3 avec L’élégance du hérisson, Jane Eyre et Baby-sitter blues ce qui fait 9/60.
  • Lecture & Liberté : +1 avec Simple.
  • Baby-Challenges Livraddict 2012 : +1 dans le Jeunesse et dans le Théâtre.

ET POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE ?

Je lis actuellement le dernier tome du Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien. Rentrée scolaire oblige, je vais lire beaucoup moins que cet été. Je verrai selon mes envies du moment pour choisir mes lectures.