Artemis Fowl ; Tome 7 : Le complexe d’Atlantis de Eoin Colfer
Titre original : Artemis Fowl and the Atlantis Complex
Editions Gallimard – 403 Pages
Traduction par Jean-François Ménard
Quatrième de couverture :
Et si le génie criminel n’était pas celui que vous croyiez !
Le jour de ses quinze ans, Artemis Fowl réunit les représentants du Peuple des Fées au pied d’un glacier en Islance. Il a un PLAN pour sauver la planète du réchauffement climatique. Un plan pour lequel il est prêt à investir sa fortune. Trop gentil pour être vrai, se disent ses amis. Ce qui les inquiète davantage, c’est Artemis. Serait-il atteint du complexe d’Atlantis?
Complexe d’Atlantis (At-lan-tiss) : Psychose commune chez les délinquants rongés par un sentiment de culpabilité, diagnostiquée pour la première fois par le Dr Dyp de l’Institut de neuropsychologie d’Atlantide. Le patient peut présenter les symptômes suivants ; comportement obsessionnel, paranoïa, délires et, dans des cas extrêmes, trouble de la personnalité multiple.
Avis personnel :
Dans ma chronique du sixième tome, je vous parlai de ma peur d’être lassée par la série Artemis Fowl ; heureusement qu’elle se termine prochainement. Pour ma part, cet avant-dernier tome est moins bon que les précédents. Les actions s’enchaînent un long moment avant qu’un sens leur soit trouvé et le personnage d’Artemis n’est pas égal à celui que j’ai apprécié dans les précédents tomes.
Artemis Fowl, jeune homme possédant une intelligence redoutable, a bien changé depuis ses premières aventures. De criminel voulant consolider la fortune familiale, il est passé à l’extrême, souhaitant sauver le monde et étant prêt à investir tout son argent dans son projet. Eprouvant de la culpabilité envers ses actes passés et son organisme ayant eu un contact avec de la magie, il développe une maladie. Il a peur du chiffre « quatre » qui signifie la mort, lui préférant le chiffre « cinq ». Il faut qu’il y ait quatre personnes présentes avec lui ce qui fera cinq et quand il parle, il compte ses mots pour qu’il y en ait un multiple de cinq. Il tente parfois de se contrôler mais c’est quasiment peine perdue. De plus, il a une paranoïa extrême, même en ses plus proches amis comme Butler. En réalité, Artemis est atteint du complexe d’Atlantis.
En lisant la quatrième de couverture, je m’attendais à ce que l’intrigue tourne autour du projet d’Artemis tout en essayant de le soigner mais ce n’est absolument pas le cas. Dans cette nouvelle aventure, un nouveau méchant apparaît. A vrai dire, il a un statut un peu particulier. Il est censé apparaître comme un personnage très méchant mais il est aussi fou amoureux de sa femme, prêt à tout pour elle. Ses actions bien que cruelles ne font pas réellement peur ce qui fait que j’ai trouvé ce personnage un peu ridicule au final. Ce nouveau personnage, du nom de Turnball, menace notre héros mais aussi tous ses amis et le monde des fées. Holly, aidée de Foaly et plus ou moins Artemis fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les siens. Elle sera rejointe par Butler, Juliet et Mulch par la suite. Artemis n’est pas réellement d’une grande aide. Le complexe d’Atlantis inclut aussi un dédoublement de la personnalité et Artemis fait place à Orion. Ce dernier est un jeune homme se comportant de manière chevaleresque dans ses discours mais ne les appliquant pas dans ses actions. Il est très agaçant pour son entourage et heureusement qu’il ne reste pas très longtemps.
Les personnages sont séparés et ne se rejoignent qu’à un moment donné ce qui enlève beaucoup de situations plaisantes entre Artemis et Butler. Le livre comporte beaucoup de lenteur et j’ai trouvé l’intrigue plutôt ennuyante. Il y a aussi beaucoup de vocabulaire scientifique avec des appareils technologiques ce qui couplé au reste ne m’a pas incité à lire rapidement ce livre.
La fin rattrape tout de même le début du livre. Je retrouve un Artemis comme je l’aime, en contact avec les autres, où l’humour est enfin présent. Toutefois, il sombre peu à peu dans la folie et il a besoin d’aide. Je trouve que ce livre-ci ne sert qu’à présenter un Artemis qui tombe malade et qui a besoin d’aide. Une intrigue a été ajoutée à ceci mais le résultat fait qu’on a enlevé tout le piquant habituel de la série. Je considère un peu ce tome comme propice au dénouement. Le huitième et dernier tome nous réserve à mon avis bien des surprises.
En résumé :
Un tome qui m’a moins plu que les précédents, il est temps que cette série se termine. Artemis ne ressemble en rien à ce qu’il est habituellement et l’intrigue ne sert qu’à annoncer le prochain tome. Cela reste toutefois une série que j’apprécie énormément et je lirai le dernier tome avec plaisir.
Challenge : Participation au challenge Magie et Sorcellerie Littéraires.
Aie, dommage que ton avis soit moderé,
j’ai hate de le lire en tout cas ^^
J’espère qu’il te plaira plus qu’à moi ! :]
oh il n’y a que huit tomes, c’est déjà ça (y a une fin) XD
Au moins, l’auteur a senti que ses romans s’éssoufflaient, si même toi, tu le ressens…
J’aime quand les séries ne durent pas indéfiniment. ^^
Le premier tome m’avait bien plu… mais avec le temps je le perçois de plus en plus négativement !
J’espère que je vais avoir bientôt l’occasion de découvrir le deuxième tome pour remédier à ça 😉
Le premier tome n’est pas mon préféré mais j’ai adoré la suite !
J’ai très envie de tenter l’expérience Artemis Fowl… Il faudra que je m’y plonge. Bel avis en tous cas.
N’hésite pas, c’est une série bien sympathique ! 🙂