Sacrées sorcières de Roald Dahl
Editions Folio – 238 Pages
Illustrations de Quentin Blake
Traduction par Marie-Raymond Farré
Quatrième de couverture :
Ceci n’est pas un conte de fées, mais une histoire de vraies sorcières. Vous n’y trouverez ni stupides chapeaux noirs, ni manches à balai… La vérité est beaucoup plus épouvantable et on comprend pourquoi ce livre est important ! Nous sommes en Angleterre, et plus exactement à l’hôtel Magnificent de Bournemouth. On y rencontre la plus adorable des grands-mères qu’il soit possible d’imaginer, entourée d’un groupe de femmes les plus invraisemblables, les plus monstrueuses, les plus révoltantes qui puissent être. Il faut savoir qu’une sorcière peut très bien être votre voisine ou la meilleure amie de votre mère et si on ajoute à cela qu’elle passe son temps à dresser les plans les plus démoniaques pour attirer les enfants dans ses filets, il y a de quoi se méfier.
Avis personnel :
Ah Roald Dahl et Quentin Blake ! Un superbe duo pour la littérature de jeunesse. Ce livre met à mal les traditionnelles sorcières à chapeau noir et bec crochu. Ici, les sorcières sont chauves, ont des griffes aux mains, n’ont pas d’orteil et produisent de la bave bleue ! Mais impossible de le savoir car elles ont l’air de femmes tout à fait normales comme nous prévient notre narrateur âgé de neuf ans.
Les vraies sorcières s’habillent normalement, et ressemblent à la plupart des femmes. Elles vivent dans des maisons, qui n’ont rien d’extraordinaire, et elles exercent des métiers tout à fait courants.
Comme à son habitude, Roald Dahl, avec une plume pleine de malice, nous dépeint un univers absurde où l’humour est présent à chaque coin de page. Mais nous ressentons aussi la peur, l’excitation ou la joie de notre petit narrateur à qui il arrive bien des malheurs. Aidé de son attachante grand-mère, il va tout faire pour mettre un terme à l’existence des sorcières qui veulent à tout prix faire disparaître tous les enfants. Il y a aussi de nombreux moments émouvants avec de jolis messages.
Ca m’est absolument égal, dis-je. Du moment que quelqu’un m’aime, peu m’importe qui je suis ni à quoi je ressemble.
En résumé :
Des personnages attachants, une histoire périlleuse et une écriture délicieuse : un joli roman qui plaira aux petits comme aux grands !