Epistolaire

Un homme à distance de Katherine Pancol

Un homme à distance de Katherine Pancol

Editions Le Livre de Poche – 460 Pages

Quatrième de couverture :

Ceci est l’histoire de Kay Bartholdi, un roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle.
Un inconnu écrit à Kay, libraire à Fécamp, pour lui commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, des confidences, s’engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d’une déchirure ancienne, s’efforce de repousser…

Pour découvrir Katherine Pancol, vous pouvez consulter son site.

Avis personnel :

Un roman court, trop court même. Il s’agit d’un roman épistolaire, c’est-à-dire un échange de lettres. Seuls le prologue et l’épilogue ne sont pas des lettres dans ce livre.

La situation est présentée rapidement en deux pages par un personnage extérieur à l’histoire. Il sera cité dans les lettres des deux protagonistes mais ce n’est pas lui qui fait l’histoire, il la raconte. Et cette histoire, qu’est-elle ? Elle nous est présentée ainsi :

L’histoire d’un amour haut comme une cathédrale, violent comme une bordée de pirates, avec des chants, des confessions, de l’encens, des abordages, des orages, des prises d’otages. Beaucoup de ferveur. Beaucoup de souffrance aussi.
On l’oublie trop, maintenant. La souffrance peut être magnifique…
Magnifique…

Kay et Jonathan entretiennent une correspondance où ils se dévoilent véritablement, comme on ne se dévoilerait pas dans un échange professionnel entre deux inconnus. Les premières lettres sont un peu surréalistes de ce côté-ci mais les nombreuses citations d’auteurs et leur goût partagé pour la littérature nous font oublier cela. Leur histoire est dévoilée petit à petit jusqu’à ce que tout se précipite vers la fin du roman. Je ne m’attendais pas du tout à un tel dénouement et il parfait.

Katherine Pancol sait peindre les sentiments et faire ressentir des émotions. Ses personnages sont créés et décrits avec justesse.

Les nombreuses citations sont toutes plus superbes les unes que les autres et servent pleinement le roman. J’avoue avoir eu un faible pour celles d’Emily Dickinson. En voici une :

Attendre une heure est long
Si l’amour est en vue
Attendre l’éternité est bref
Si l’amour est au bout.

En résumé :

Un joli livre peignant les émotions des personnages avec brio.

Pour découvrir ou si vous aimez le genre épistolaire, je vous conseille un grand classique : Les liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos. Tout simplement merveilleux.

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